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Riom la ville aux soixante fontaines je n'ai pas pris le temps de toutes les visiter voici quelques photos et cartes postales anciennes pour illustrer cette article ainsi qu'un texte pris sur la ville de Riom
http://www.ville-riom.fr/Riom-et-ses-fontaines
Les deux ouvrages présentés ci-dessous sont typiques de Riom, "la ville aux soixante deux fontaines"…
A sa place d’origine depuis 1986. Perspective sur la plaine de la Limagne au Nord. De la fontaine des Lions (rue de l’Horloge) à la fontaine des Lignes (rue du Commerce), s’étendait la place des Taules, centre de vie économique et sociale. Retourner au coin des Taules. Au N°4 de la rue de l’Horloge, fenêtres gothiques provenant peut-être du palais ducal.
A l’angle de la rue Sirmond, fontaine (XVIIe siècle), avec atlante et cariatide attribués à Languille, fronton brisé et inscription latine (1714). En face, escalier à encorbellement avec initiales I.C. A l’angle de la rue Sirmond et de la rue Gomot : maison dite de l’Artisan (XVIe siècle), ancienne boutique, porte avec fronton, décor de rinceaux.
Texte pris sur wikipédia.
La fontaine Desaix est une fontaine érigée en l'honneur du général Louis Charles Antoine Desaix (1768-1800). Elle est l'oeuvre de l'architecte Charles Percier. Installée à Paris, sur la place Dauphine en 1803, elle est démontée en 1874 puis transférée - en grande partie - à Riom en 19061,2,3.
Des monuments patriotiques sont projetés, faisant partie d'un programme d'embellissement de Paris et renforçant la popularité et le prestige du Consulat.
Le 26 juillet 1800, une souscription publique est lancée pour financer l'érection d'une fontaine et d'un monument, sur la place Dauphine (nommée place de Thionville de 1792 à 1814), à la gloire du général Desaix mort au champ d'honneur.
L'architecte néoclassique Charles Percier s'en voit confier l'édification4. La décoration sculptée revient à Augustin Félix Fortin.
Les travaux débutent en 1802.
La fontaine est inaugurée par le 1er Consul, le 14 juin 1803 (25 prairial an XI) , date anniversaire de la bataille de Marengo durant laquelle Desaix est tombé.
Cette statue est la première élevée dans la capitale française pour honorer une personne qui n'est pas un monarque5.
Le monument, haut d'une dizaine de mètres, se composait d'un bassin rond en eaux au milieu duquel s'élevait un pylône cylindrique en marbre au sommet duquel un groupe sculpté à l'échelle presque double de nature représente la France, sous les traits d'une guerrière vêtue à l'antique et casquée, qui couronne de laurier un buste du général Desaix traité sous la forme d'un terme.
Sur le socle, plusieurs bas-reliefs, aujourd'hui conservés dans les réserves du musée du Louvre
Sur la surface du pylône sont gravées diverses devises incantatoires, notamment les dernières paroles de Desaix « Allez dire au Premier Consul que je meurs avec le regret de n'avoir pas assez fait pour la postérité.», phrase sans doute apocryphe quand l'on sait les circonstances de sa mort6.
À hauteur d'homme, quatre mascarons de bronze déversaient un jet d'eau dans le bassin.
En mauvais état, la fontaine a été démontée en 1874 à l'occasion de la restructuration de la place Dauphine. Il était prévu de la reconstruire rapidement, mais des difficultés techniques apparues lors de son démantèlement quant à la facilité et au coût de l'opération, causèrent sa relégation dans les réserves de la Ville de Paris7.
La ville de Riom8, possédait déjà une fontaine en son honneur, formée de deux bassins et d'une colonne ceinte à mi-hauteur d'un bandeau de bronze portant la dédicace : « Au Général Desaix », qui avait été réalisée en 1806 par Attiret. Un buste du général a couronné cette fontaine de 1883 à 1930. La fontaine de Paris9 est transférée à Riom, sur la place Jean-Baptiste Laurent en 1906. Une maquette en bronze du socle de cette fontaine est présentée au musée Bertrand de Châteauroux.
Lithographie de La fontaine Desaix par Louis Bacler D'Albe. (Début XIXe siècle).
C'est à E. Clémentel que l'on doit le transfert de la fontaine de Paris à Riom.
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